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Portes ouvertes le 2 avril de 10 à 20h

Après six mois au sein de la résidence du Carrefour des arts, Teo Becher, Camille Dufour, Paul Gérard et Mégane Likin vous proposent de venir découvrir leur travail en cours de réalisation. Une rencontre au sein de leur atelier, une manière d'appréhender la façon dont chacun.e a de travailler, et un avant-goût de ce que sera l'exposition de fin de résidence qui sera inaugurée le 1er juin.

 

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Téo Becher - février 2022

"Ce travail fait suite à la prise de conscience de l'influence et de la présence de l'humain au sein de la forêt de Soignes. Aujourd'hui, cette présence se révèle notamment par un enchevêtrement de formes de toutes sortes au milieu des arbres : des formes géométriques plus ou moins nettes qui tranchent avec l'agencement « naturel » de la forêt. Ces formes proviennent autant de l'activité humaine que de l'évolution normale de la vie dans la forêt. Cependant, voir ces formes et les reconnaître est une spécificité humaine : la nature et le paysage sont découpés en formes et en parties depuis la philosophie grecque. En ce sens, la forêt met en scène une séparation propre à la philosophie occidentale – celle entre nature et culture – mais elle nous la souffle plutôt sous la forme d'un dialogue, un dialogue visuel de formes et de couleurs que je tente de lire et de faire ressortir sous
son agrandisseur."
 
 
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Camille Dufour - décembre 2021

Voici déjà quelques mois que Camille Dufour grave au Carrefour des arts sa série EMPREINTE CARBONE. Une série de cent gravures sur bois liant cent portraits à autant de problématiques environnementales. Elle propose de penser le changement climatique collectivement au moyen d’une vaste correspondance épistolaire. Imprimées chacune en 100 exemplaires, ses gravures sont distribuées au hasard dans des milliers de boîtes aux lettres en Wallonie et à Bruxelles. Le projet est activé au Delta à Namur avec les trente premières gravures de la série. Tous les dimanches Camille Dufour et Rafael Klepfisch impriment dans l’espace d’exposition. 

Performances de 10h à 18h les :
Mardi 28.12.21
Dimanche 02.01.22
Dimanche 09.01.22
Expo ouverte du mardi au vendredi de 11h à 18h et les Samedi et dimanche de 10h à 18h
Avenue Fernand Golenvaux, 18 / 5000 Namur, Belgique
Plus d'infos à info@ledelta.be

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Mégane Likin - novembre 2021

Ce travail démarre avec l’excuse d’une boîte à photos comme point de départ à la reconstitution et à l’interprétation du parcours d’une famille ayant voyagé en Amérique et au Japon au cours des années 60. À la lisière de l’effacement entre souvenirs, fantasmes du passé et du présent. Mêlant ici et hier, souvenirs personnels et empruntés, l’imaginaire navigue entre les espaces-temps comme lieux d’expéditions. Aujourd’hui, ce grenier en guise d’atelier fait place à de nouvelles pérégrinations. 
 
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Les résidents sont désormais bien installés dans leurs ateliers et en plein travail!

 

Megane Likin 

Mégane Likin se plonge dans les souvenirs de voyage d'une famille dans les années
1960 aux États-Unis et au Japon : des images de paysages qu'elle s'approprie pour leur
donner une nouvelle vie. 
 
                                                                          Teo Becher
                                                                          Son labo de photo installé, Téo Becher poursuit ses recherches sur la forêt de Soignes,
                                                                          où il aime déceler les traces d'intervention humaine.
 
 
Paul Gerard
Paul Gérard entame son enquête sur l'histoire de son grand-père et tente de constituer
une cartographie des lieux homosexuels clandestins à Bruxelles dans les années 1960.  
 
                                                                             Camille Dufour
                                                                             À travers la lithographie, Camille Dufour travaille quant à elle à la constitution d'un
                                                                             projet d'art démocratique mêlant portraits et problématiques environnementales.
 
                                                      

Bel article d'Oriane Thomasson dans MuIntheCity sur l'exposition de Pierre Maurcot LAME DE FOND 

A lire ici

Finissage de l'exposition d'Adèle Pion .ITIN.ERRANCE. dimanche 23 septembre de 18 à 21h

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Nous avons le plaisir de vous annoncer le choix du jury de cette année : 

Téo Becher

Mégane Linkin

Camille Dufour

Paul Gérard

Finissage de l'exposition OPEN UP - End of residency show

Le 11 juillet de 15 à 21h.

 

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2021_06_14_carrefour_des_arts_002        Michiko Van de Velde

Visionnez nos capsules vidéos réalisées à l'occasion de l'exposition de fin de résidence 2020-2021 : une plongée dans le travail de notre quatre lauréats 

 

 

 

 

 

Appel à candidatures pour la résidence 2021-2022

Appel aux artistes plasticiens de moins de 30 ans! Vous avez jusqu'au 1er août pour envoyer votre dossier. Plus d'infos sur la page "Devenir boursier". 

 

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Gabrielle Lerch - mars 2021

"Au sein de la résidence à la Fondation privée Carrefour des Arts, je travaille sur différentes installations mêlant vidéos, sculptures en résine, structures en bois et collages d’images récupérées. Je me questionne sur la place du corps et plus particulièrement du corps féminin dans la société contemporaine, au regard de l’Histoire. Dans mes recherches, le corps est fragmenté, tronqué, sans identité. Je l’envisage comme un territoire en mutation et je crée des êtres hybrides, mi-aquatiques, mi-humains, comme venant d’un autre univers. Je réalise depuis peu des autoportraits vidéos qui prendront place dans l’espace de l’atelier : je me l’approprie en tentant d’intégrer les pièces que je crée à son architecture."

 

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Michiko Van de Velde - février 2021

"Je considère la lumière comme une présence.

Chaque apparition lumineuse est éprouvée comme une rencontre que je tente de saisir au quotidien.

Seulement, il y en a une qui s’est éteinte l’année passée : c’est en recevant les restes de cendres de ma grand-mère nippone que j’ai pu « comprendre » son décès depuis la Belgique. Avec les mesures sanitaires, l’accompagner dans ses dernières heures ou assister à son enterrement fut interdit. C’est à travers un écran de conversation messenger que j’ai assisté à la mort et à l’enterrement de ma « Obachan ». Comment faire le deuil d’une personne quand nous sommes privés d’un tel évènement? Quel est le temps d’un deuil?

Le travail que je réalise en ce moment dans la résidence questionne cette étrange temporalité dont nous faisons l’expérience aujourd’hui: un temps ordinaire qui continue à couler, un temps naturel avec le soleil quand je tente de saisir ses traces dans mon environnement quotidien, un temps saccadé ou ressenti comme un trou ou une parenthèse avec le confinement, un temps plus lent pour créer, un temps inconnu comme la durée du virus.

A travers la lumière du soleil que j’observe depuis ma résidence, je tente de donner une place aux évènements et phénomènes insaisissables, impalpables et irréversibles. Mon travail peut être perçu comme un assemblage de puzzles manquants qui tente de reconstituer le paysage d’un souvenir ou d’une mémoire incomplète que je n’ai pas pu saisir dans son entièreté."

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Lucas Leffler - Janvier 2021

« J’investi la résidence au sein du Carrefour des Arts comme un laboratoire d’expérimentations photographiques afin d’approfondir un projet que je développe depuis quelques années.

Ce projet relate l’histoire d’un ruisseau pollué par une usine fabriquant des produits argentiques. Ce ruisseau autrefois situé dans la banlieue anversoise recelait dès lors de boues argentifères.

J’altère des images industrielles, je travaille la matière de la terre et du métal, j’expérimente des techniques d'impressions en chambre noir à l’aide d’émulsions argentiques. »

 

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Pauline Pastry - Octobre 2020 

Installée depuis quelques semaines, Pauline Pastry travaille à une installation vidéos et sculptures 

LES "FILLES" DE CHEZ MOREAU

 «1984. Par un matin de février, les ouvrières d’une tricoterie découvrent avec colère la fer­meture de leur usine. Le patron de celle-ci déménage en douce depuis des mois les stocks et les machines. S’ensuivent alors 722 jours d’occupation par ces femmes. Parmi elles, ma grand-mère maternelle, Odette.»

L’usine familiale Moreau finira par être détruite, le mobilier fut brûlé, laissant derrière des femmes sans travail et révoltées.

Ce projet, mis en place durant la résidence, se composera d'une installation regroupant des portraits filmés, des témoignages sonores, et des sculptures en résine.

 

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EXPOSITION UNDERWATER LOVE

Du 16.10 au 31.10

VERNISSAGE PUBLIC LE 16.10 de 18 à 21h

Ouvert le samedi de 14 à 18h ou sur rdv le vendredi et le dimanche

"J’ai pensé que peut-être, pour parler de la peinture de Nina et Laurent, je devrais écrire une nouvelle érotique. Une histoire qui se déroulerait dans un monde étrange et englouti. Un monde submergé par les eaux. Avec la fonte des glaciers, nos continents seraient devenus de nouveaux fonds marins, seules quelques sirènes pourraient continuer à évoluer entre les océans qui se seraient rejoints, et alors sous l’eau, ielles pourraient visiter les musées engloutis et découvrir, déplacées par les courants, des galeries inattendues de portraits, des étranges figures qui cohabiteraient malgré les siècles et les lieues qui les séparent habituellement. Un monde aquatique, où la nuit et le jour se confondent, où l’antiquité, les années 80, aujourd’hui, mais aussi Bruxelles, l’Egypte, l’Inde et le Japon cohabiteraient dans un intérieur humide et brillant, paysage domestique où les corps intemporels, les archétypes sensuels et les dieux se rencontreraient pour de délicieuses, intimistes et confuses agapes. Parfois, grâce aux envoutantes herbes divinatoires inscrites dans les fibres, les replis des tissus, les draps brodés de nos aïeules, l’on pourrait basculer dans les rues désertées de Bruxelles, y poursuivre les fantômes d’une dérive désirée, rencontrer Kâma et Neith qui s’enlacent, glissant leurs doigts innombrables et extensibles dans les fentes de la navette ou la bouche d’une reine antique, jouant avec les filaments d’une méduse non moins éternelle, exhalant leur souffle divin entre les pavés et les taches de peintures. Les solitudes pensives ne dureraient jamais longtemps, rattrapées par les multiples narrations qui se tissent d’un tableau à l’autre. Et quand bien même elles dureraient, le temps serait devenu élastique, suffisamment liquide pour laisser libre cours à l’embrasement minéral des figures qui s’épanouissent devant nos yeux."

Anna Mermet, 2020

 

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L'EXPOSITION VESTIGE présente le travail de NICOLAS GUTIÉRREZ du 24.09 au 8.10

 

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Après l'exposition "Shiters" présentée en janvier, nous avons le plaisir de reprendre le cycle des expositions consacrées aux anciens résidents.
Découvrez le travail de Nicolas Gutiérrez à partir du jeudi 24.09 de 18 à 21h, et jusqu'au 8.10, le weekend de 16 à 19h ou sur rendez-vous.
 
Venez découvrir les compositions abstraites de Nicolas Gutiérrez, qui témoignent de sa passion pour la matière et la transparence. "De la toile à son ossature mise à nu, du béton aux pigments, de la couche ‘picturale’ à l’amalgame de fragments de matière, l’univers de l’artiste oscille entre légèreté et pesanteur, entre opacité et transparence, entre esthétique et questionnement sur nos modes de vie. A travers des thématiques choisies, Nicolas Gutiérrez façonne un certain regard sur les travers de notre société, s’interroge sur les mythes qui régissent notre réalité."

EXPOSITION DE FIN DE RÉSIDENCE

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Il est enfin possible de vous présenter le travail de nos résidents! L'exposition de fin de résidence initialement prévue au mois de juin se tiendra, cette année exceptionnellement, du 3 au 13 septembre. N'occupant que le rez-de-chaussée du bâtiment, les quatre boursiers présenteront une sélection de leurs meilleurs travaux réalisés au cours de l'année.

NOUS AVONS DONC LE PLAISIR DE VOUS INVITER AU VERNISSAGE DE L'EXPOSITION DE FIN DE RÉSIDENCE

LE 3 SEPTEMBRE DE 18 À 21H 

Rue du Canal 79, 1000 Bruxelles.

L'exposition sera ouverte jusqu'au 13 septembre, tous les jours de 14 à 18h

Venez nombreux, avec votre plus beau masque...

 

 

 

Nous vous invitons également à consulter les quatre vidéos qui accompagnent l'exposition, pour plonger dans l'univers de chacun des artistes : 

 

Après 8 mois de résidence...

Après 8 mois de résidence, les projets des quatre artistes en résidence se dessinent et révèlent des thématiques fortes.

En ces temps de confinement, Clara Marciano travaille sur le thème du pendu, symbole de latence, de réflexion et de germination. 

Diego Wéry focalise quant à lui ses recherches sur l'idéologie masculine et ses différentes identités. 

Chez Élise Peroi, le tapis est associé à l'image et la symbolique du jardin, parcelle de nature investie par l'homme.

Enfin, Laurent Dumortier continue de s'immiscer dans des intérieurs nocturnes et intimes, et s'imprègne de l'univers du peintre danois Hammershoi. 

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APPEL À CANDIDATURES RÉSIDENCE 2020-2021

Cher.e.s artiste.s, la Fondation privée du Carrefour des arts vous invite à remettre votre dossier de candidature pour la prochaine résidence, qui aura lieu de septembre 2020 à juin 2021. Vous avez jusqu'au 1er août pour remettre votre dossier. Consultez l'onglet Devenir Boursier de notre site pour les informations sur la bourse, les conditions de sélection et les détails sur le dossier à envoyer.

Diego Wéry - mars 2020

Aujourd’hui, la place et l’image de la femme sont en pleine évolution, les mœurs sont en plein renouvellement. Parallèlement, la place et l’image de l’homme doivent, elles aussi, se renouveler. Je pense qu'il est urgent de redéfinir la virilité tant du point de vue de l’homme que de la femme. La masculinité est encore à l’image du système patriarcal, et c’est par ce système que des images continuent de fleurir. Des images qui nous viennent sans doute, d’un l’héritage de l’empire Romain. Ma recherche porte essentiellement sur le rapport qu’on a aux images dites viriles. J’essaie de regrouper les clichés de ce qui est viril et ce qui ne l’est plus, de l’adolescence à l’âge adulte. 
 
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Clara Marciano - février 2020

Le paysage est inondé. L'horizontalité écrasante de la scène tient lieu de remise à niveau.
Un monde est immergé, un autre travaille sous la surface des eaux, attend son heure pour émerger.

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La Fondation lance un cycle d'expositions des anciens résidents

Avec l'intention de continuer à soutenir ses anciens lauréats, la Fondation invite les anciens résidents à exposer dans l'un des ateliers réservé à cet effet. Après celle ayant présenté le collectif Muesli, les expositions reprendront au mois de septembre 2020 avec divers artistes invités, parmi lesquels Nicolas Gutiérrez Muñoz, Laurent Poisson, Nina Tomàs, Pierre Maurcot, Caroline Delaville, Anna Mermet, Kathleen Vossen et Arturo Sallustro. Cela sera l'occasion de suivre l'évolution de leur travail depuis leur passage à la Fondation, ou simplement de découvrir de nouveaux univers. N'hésitez pas à consulter régulièrement notre site internet et nos actualités sur les réseaux sociaux!

SAVE THE DATE : Mais surtout, ne ratez pas l'exposition de fin de résidence 2020. Le vernissage est prévu le 3 juin, de 18 à 21h. 

 

Peinture indisciplinée, un don du collectif Muesli

Nous remercions le collectif Muesli, qui regroupe Louis Darcel, João Freitas (tous deux anciens résidents de la Fondation) et Hannah De Corte, pour son don d'une très belle oeuvre réalisée à six mains et très joliment intitulée Peinture indisciplinée (Les témoins). Sur la toile, les pigments et motifs abstraits varient en fonction de l'hygrométrie et de la température ambiante : une oeuvre presque vivante que nous avons le plaisir d'accueillir dans notre collection.

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Expositions anciens résidents 

La Fondation invite ses anciens résidents à exposer et à côtoyer les ateliers des boursiers.

Le Collectif MUESLI (João Freitas, Louis Darcel et Hannah De Corte) inaugure le cycle des expositions avec SHIFTERS, Commissariat LaSpore (http://laspore.org), du 11 au 25 janvier.

Vernissage le 10 janvier de 18 à 21h.

Heures d'ouvertures : les vendredis et samedis de 15 à 19h et sur rdv : muesli.collective@gmail.com 

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"Des peintures indisciplinées, insoumises, telle une princesse capricieuse et sa robe couleur du temps. Elles sont dans un flottement entre le rose et le bleu, entre des sensations ; le chaud, le froid, le sec et l’humide. La surface vit, s’anime, elle n’est pas réduite à l’immobilité et réagit au souffle du temps.

Elles prennent l’aspect de la roche granuleuse, le velouté d’une étoffe, la rugosité d’un mur, la profondeur d’une brume, le miroitement de l’eau, dans un va-et-vient incessant entre l’état solide et l’état liquide.

Tels les nymphéas, elles respirent et vivent aux flux et reflux d’une sorte d’énergie vitale intrinsèque. Elles scintillent à certains endroits, à la manière de la calcite sur les parois des grottes, écorchées aussi par les mains qui la manipulent, les coups qu’elles prennent, comme autant de scarifications et de stigmates qui marquent à jamais leur peau. La main n’est plus celle d’une personne, les mains se soumettent. Les signes ésotériques nés de la valse de ces paumes dans un jeu expérimental d’écriture automatique s’apparentent à un cadavre exquis abstrait, à un rituel collectif chamanique pour communiquer avec l’insondable de la matière à travers le voile de la surface de la toile.

Fusionnement de l’image et de la matière en devenir, insaisissable et fugace, la démarche pose la question substantielle du médium pictural et redouble le signifiant pour mettre en lumière l’autonomie des œuvres face à leurs créateurs et poser peut-être la question du maintenant et de l’infini."

Maud Salembier, LaSpore

Elise PEROI - décembre 2019

Le jardin est un tapis où le monde tout entier vient accomplir sa perfection symbolique et le tapis est un jardin mobile à travers l’espace. En nourrissant des réflexions de Michel Foucault sur les « hétérotopies », l’envie est d’entremêler le lien entre la parole et le textile comme point fondateur de l’image d’un discours politique et poétique. Ce médium qui a permis de diffuser, au-delà du temps, les messages en entrecroisant des fils que l’on pourrait comparer à des discours et qui a laissé perdurer l’écho des chants accompagnant ces labeurs. Ce médium joue de ces sens amalgamés. Il en résulte que cet outil a été traduit dans de nombreuses civilisations comme élément de langage. Le tapis est pour moi un outil de transmission, symbole de mémoire et traitant de l’imaginaire commun.

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Laurent DUMORTIER - novembre 2019

La nuit n’est pas que terreur ; elle peut être poésie, mais aussi réalité de ce que le jour tente de cacher. Les nuits sont des coulisses fragiles. C’est également le monde du rêve : les corps plongés dans les lits, les désirs réveillés, incarnant d’autres formes, mouvementées ; un univers silencieux aux multiples bruits. Amas d’ombres, tas obscures, choses indiscernables, éléments privés au regard, phantasmes en devenir. Laurent Dumortier poursuit ses balades nocturnes ; chaque fenêtre dégage sa propre atmosphère et caractéristiques physiques qui conditionnent ainsi ses dessins. Une fois le cadre délimité, pris en compte certains détails ou fragments de réalité, le dessin se construit par contradiction : c’est-à-dire que l’artiste n’est pas certain de ce qu’il a vu, qu’il y a extrapolation, autres récits, déformations, éclatement des proportions…même si l’image se fige, "l’histoire" racontée n’est pas univoque.   

"Il y avait une lumière mauve qui se dégageait de trois grandes vitres carrées, des va-et-vient (homme ou femme ?), une télévision allumée, quelques flashs turquoises, pas de tentures, les cafés fermés aux alentours, quelques meubles récents. Il y avait là quelque chose qui attira mon regard, deux minutes devant ces trois grandes vitres carrées pour plusieurs heures de cogitation."

À peine esquissé le premier pied, fusse celui d’un homme ou d’une femme, qu’il devint une main ou même un début de bras, et pourquoi pas juste une ombre d’un meuble quelconque ? Le dessin progresse par contradiction et figera "son histoire", celle de Mr et Mme x, celle de personnages sans visage, mais gesticulant – s’articulant dans leurs chairs, leurs nudités noctambules, leurs parts sombres ou bestiales,  dans des gouttes de lumière… Des figures, elles tentent d’avoir leur autonomie, encadrées par les meneaux des fenêtres comme dans une bande dessinée, mais sans les vignettes ou mots pour restituer la scène. Il n’y a pas d’illustration ou lieu d’illustrer une scène. Davantage, il s’agit de mettre en tension, de proposer une lecture à plusieurs issues, de laisser l’histoire se construire dans le regard de chaque spectateur comme l’artiste se l’était racontée près des fenêtres – comme ce voyeur interprétant plusieurs scénarios sans savoir le dénouement, à juste titre "excité" (au sens animer – faire sortir) par la multitude des possibilités.

Ce travail questionne le visible, le toucher et la mémoire. Le visible car l’œil raconte déjà autre chose que ce qui s’est joué, car c’est déjà une autre scène, parce que "rendre visible" c’est choisir ce qui va être montré. Le toucher car la fenêtre est à distance tandis que le dessin glisse sous les mains de l’artiste ; pourtant, in fine, le fusain l’oblige à ne plus toucher ce dernier par peur de laisser une trace ou d’effacer ce qui prend vie – comme si, au fond, le dessin devenait à son tour fenêtre. Enfin, la mémoire parce que la trace à ces trous, ces réminiscences, ces choses qui persistent alors que d’autres s’effacent. Peut-être que la feuille remplie de fusain, surface sombre et pleine, serait "cette" mémoire ; un espace (facilement effaçable) où vont progressivement y apparaitre des éléments. Le fusain est aussi volatile que la mémoire, mais aussi précis et se solidifie parfois sur certains points de résistance. Laurent se demande ce qui est caché derrière les fenêtres, choses inaccessibles – sauf invitation / effraction. Visions d’y pénétrer, de découvrir plus que ce que l’on voit, de tirer les rideaux plus à droite…ou, tout simplement, ne rien y voir dans ce noir. Le soir, imaginer le pire des scénarios, le plus savoureux des phantasmes, découvrir les voisins de la rue Caserne.

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LES ARTISTES AU TRAVAIL

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BOURSIERS 2019-2020

Élise Peroi
Laurent Dumortier
Clara Marciano
Diego Wéry

 

 

Robin WEN - Avril 2019

La structure évoque un mirador, une cabane, ou de nichoir en bois calciné hérissé de portes-voix. Cette sculpture fait écho à l'actualité. Elle nous parle de l'omniprésence des manifestations dans les médias, qui deviendraient la toile de fond de notre quotidien, une réalité sociale à laquelle nous serions en train de nous habituer.

Les bruits des revendications et des slogans que l'on peut attendre de la part de mégaphones, sont ici remplacés par des chants d'oiseaux, symbole de liberté. Ils sont diffusés à l'intérieur de la sculpture qui ne dispose d'aucune ouverture, et se retrouvent en quelque sorte pris au piège.

Par l'utilisation de ce dispositif sonore coercitif et par l'utilisation de bois de palette, matériau fréquemment utilisé au cours de rassemblements contestataires, je questionne, dans une mise à distance contemplative et de façon poétique, le dysfonctionnement de nos politiques et la possibilité d'être entendu ou pas et d'exister dans notre société. 

 

                          

 

                   

 

Irina FAVERO-LONGO - Mars 2019

Le pied : retourner une architecture, la prendre en main, l'ouvrir, y mettre un doigt, la jeter à la poubelle.

Je me déplace dans les rues et je cherche des fonds verts. Ma recherche urbaine m’amène jusqu’au terrain de golf, vers le « Green ». Un fond vert troué, à perte de vue sous nos pieds. Puis arrive le minigolf: ville pour les pieds.

La ville est pleine de modèles réduits d’architectures : objets à posséder comme souvenirs, ou montagnes de cartons qui le temps des poubelles, s’érigent au bord des rues.

Dans mes ballades urbaines je trouve aussi souvent des écrans étonnants.

La ville et sa composition offrent des cadres de toutes sortes. Des cadres et leurs hors champs. 

Dans mon atelier, je construis « la Niche » : un modèle réduit d’architecture qui est un dispositif pour filmer. Elle permet de: rentrer sa tête dans le cadre de l’image, s’allonger sur le fond vert, avoir des conversations crâne contre crâne sans se voir mais en se sentant.  Le cadre est une architecture, le cadre est profond et étroit.

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CÔME LEQUIN - Février 2019

"Les mendiants ne travaillent pas, dit-on. Mais alors, qu’est-ce que le travail ? Un terrassier travaille en maniant un pic. Un comptable travaille en additionnant des chiffres. Un mendiant travaille en restant dehors, qu’il pleuve ou qu’il vente, et en attrapant des varices, des bronchites, etc. C’est un métier comme un autre. Parfaitement inutile, bien sûr – mais alors bien des activités enveloppées d’une aura de bon ton sont elles aussi inutiles. En tant que type social, un mendiant soutient avantageusement la comparaison avec quantité d’autres."

George Orwell, Dans la dèche à Paris et à Londres.

La peau de l'ours, travail en cours. Photo, vidéo, gravure, performance. 

 

CAROLINE DELAVILLE - Janvier 2019

« Le problème n’est pas d’inventer l’espace, encore moins de le réinventer, mais de l’interroger, ou plus simplement encore, de le lire ; car, ce que nous appelons quotidienneté n’est pas évidence, mais opacité : une forme de cécité, une manière d’anesthésie. »
Georges Perec, Espèces d’espaces. 

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LOUIS DARCEL - Décembre 2018

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JULIETTE CAZALIC - Octobre 2018 

"Dès l'époque secondaire, les mollusques construisaient leur coquille en suivant les leçons de la géométrie transcendante", Gaston Bachelard, "La poétique de l'espace"

 

 

BOURSIERS 2018-2019


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