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2021

Michiko Van de Velde - février 2021

"Je considère la lumière comme une présence.Chaque apparition lumineuse est éprouvée comme une rencontre que je tente de saisir au quotidien.Seulement, il y en a une qui s’est éteinte l’année passée : c’est en recevant les restes de cendres de ma grand-mère nippone que j’ai pu « comprendre » son décès depuis la Belgique. Avec les mesures sanitaires, l’accompagner dans ses dernières heures ou assister à son enterrement fut interdit. C’est à travers un écran de conversation messenger que j’ai assisté à la mort et à l’enterrement de ma « Obachan ». Comment faire le deuil d’une personne quand nous sommes privés d’un tel évènement? Quel est le temps d’un deuil?Le travail que je réalise en ce moment dans la résidence questionne cette étrange temporalité dont nous faisons l’expérience aujourd’hui: un temps ordinaire qui continue à couler, un temps naturel avec le soleil quand je tente de saisir ses traces dans mon environnement quotidien, un temps saccadé ou ressenti comme un trou ou une parenthèse avec le confinement, un temps plus lent pour créer, un temps inconnu comme la durée du virus.A travers la lumière du soleil que j’observe depuis ma résidence, je tente de donner une place aux évènements et phénomènes insaisissables, impalpables et irréversibles. Mon travail peut être perçu comme un assemblage de puzzles manquants qui tente de reconstituer le paysage d’un souvenir ou d’une mémoire incomplète que je n’ai pas pu saisir dans son entièreté."

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2021

Peinture indisciplinée, un don du collectif Muesli

Nous remercions le collectif Muesli, qui regroupe Louis Darcel, João Freitas (tous deux anciens résidents de la Fondation) et Hannah De Corte, pour son don d'une très belle oeuvre réalisée à six mains et très joliment intitulée Peinture indisciplinée (Les témoins). Sur la toile, les pigments et motifs abstraits varient en fonction de l'hygrométrie et de la température ambiante : une oeuvre presque vivante que nous avons le plaisir d'accueillir dans notre collection.

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2021

Lucas Leffler - Janvier 2021

« J’investi la résidence au sein du Carrefour des Arts comme un laboratoire d’expérimentations photographiques afin d’approfondir un projet que je développe depuis quelques années.Ce projet relate l’histoire d’un ruisseau pollué par une usine fabriquant des produits argentiques. Ce ruisseau autrefois situé dans la banlieue anversoise recelait dès lors de boues argentifères.J’altère des images industrielles, je travaille la matière de la terre et du métal, j’expérimente des techniques d'impressions en chambre noir à l’aide d’émulsions argentiques. »

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2020

Elise PEROI - décembre 2019

Le jardin est un tapis où le monde tout entier vient accomplir sa perfection symbolique et le tapis est un jardin mobile à travers l’espace. En nourrissant des réflexions de Michel Foucault sur les « hétérotopies », l’envie est d’entremêler le lien entre la parole et le textile comme point fondateur de l’image d’un discours politique et poétique. Ce médium qui a permis de diffuser, au-delà du temps, les messages en entrecroisant des fils que l’on pourrait comparer à des discours et qui a laissé perdurer l’écho des chants accompagnant ces labeurs. Ce médium joue de ces sens amalgamés. Il en résulte que cet outil a été traduit dans de nombreuses civilisations comme élément de langage. Le tapis est pour moi un outil de transmission, symbole de mémoire et traitant de l’imaginaire commun.

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